Les Désencordés
Les Désencordés from IV My Kouki on Vimeo.
DANSE, CIRQUE et BD
Les Désencordés est un spectacle mêlant danse, cirque, bande dessinée et projection. A travers l’hybridation des disciplines, elle propose un conte philosophique qui suit le parcours intérieur d’un homme et explore les mécanismes de la pensée et de la subjectivité.
Le Projet : origine
A l’origine des Désencordés, une envie de croiser les modes de narration de la bande dessinée et du spectacle vivant, à travers un imaginaire qui se déploie dans une scénographie faite de cordes, d’encre et de papier. Les Désencordés est né de la rencontre de Claudie Gatineau (chorégraphe et danseuse-acrobate) avec La Carpette (illustratrice, auteur de BD). Toutes les deux passionnées par la bande-dessinée, la danse et le cirque, elles décident de chercher des points de passage entre les différentes disciplines afin de créer par le mouvement et l’image un univers visuel atypique où la pensée visuelle prend toute sa force. Saïef Remmide (danseur hip-hop), Mitch Fournial (vidéaste) et Gwénolé Kervoa (artiste aérien, technicien) viennent les rejoindre avec leur propre univers qu’il soit gestuel ou visuel.
Le Spectacle : entre danse, cirque et bande dessinée
A travers les interprètes et leurs avatars dessinés, Les Désencordés se vit comme un conte philosophique, une errance métaphysique et onirique. Le spectacle explore les processus mouvants de la pensée et leur décalage avec le réel, en hybridant les codes de la BD avec ceux de la danse et du cirque. L’esthétique du spectacle est marquée par un graphisme en noir et blanc très tranché alliant BD, animation et captation de mouvement. Une scénographie vertigineuse, constituée de cordes et d’agrès aériens, permet aux interprètes de réaliser des chorégraphies acrobatiques et aériennes. Le spectateur est plongé dans un univers périleux, intimiste et poétique, où les pensées et les émotions s’incarnent dans l’image et les corps. Le neuvième art et le spectacle vivant sont hybridés : il ne s’agit pas de traduire ou d’adapter la BD à la scène mais d’inventer un nouveau langage nourris des échanges techniques et symboliques des deux media. Les éléments de la BD ne sont pas figées, ils se déplacent au gré des mouvements des danseurs et les danseurs eux mêmes se voient contraints par la BD. Soutenue par Saief Remmide, Claudie Gatineau met en place une chorégraphie acrobatique et théâtrale qui se joue des figures aériennes, des cordes et des acrobaties pour nourrir un imaginaire introspectif. Les Désencordés met les arts visuels au centre du travail créatif, poussant plus loin l’expérimentation de nouveaux rapports entre les disciplines. Les personnages nous emmènent dans des tours, des labyrinthes, des poches de notre pensée. La mémoire, l’émerveillement du rien, la peur ou le besoin de contrôle créent au gré du parcours des associations d’images qui œuvrent à une fin, celle de l’autonomie affective et l’acceptation de soi. Au croisement de la quête métaphysique et de la poésie gestuelle, les différentes disciplines sont ici mises au service de la narration et de l’onirisme
Synopsis : l’arbre de l’Immanence* Les Désencordés est un voyage dans l’inconscient d’un homme, hanté par la présence d’une femme. L’inconscient se matérialise, se manifeste, sous la forme d’un arbre-labyrinthe : l’arbre de l’Immanence*. L’homme est traversé par des émotions, des visions, des souvenirs, alors qu’il se hisse dans ce labyrinthe existentiel sans trop savoir ce qu’il adviendra. Les espaces s’ouvrent, se ferment, se déplient et à chaque fois il y retrouve cette femme multiple. *L’immanence est un terme philosophique qui, en parlant d’une chose ou d’un être, désigne le caractère de ce qui a son principe en soi-même, par opposition à la transcendance qui indique une cause extérieure et supérieure.
Equipe
Conception artistique : Claudie Gatineau Conception visuelle : La Carpette Interprètes : Claudie Gatineau, Saïef Remmide Vidéo, Technicien aériens : Gwénolé Kervoa
Calendrier de production
2014-2015 : laboratoires de recherche [Scène Nationale de Shems’y, Maison des arts de Multia, ENACR, Au Bout du Plongeoir] 2015-été 2016 : laboratoires de recherche scénographique [Point Haut / cie Off] fin 2016 : résidences de recherche chorégraphique et graphique [37°//, La Gare] 2017-2018 : résidences de mise en scène été 2018 : résidences de finalisation. Diffusion dès la rentrée 2018.
Coproducteurs et partenaires L’ENACR (l’Ecole nationale du cirque de Rosny sous bois) Au Bout du plongeoir La Scène Nationale de Shems’y (Maroc) La Maison des Arts de Multia (Finlande) Le Point Haut / Cie Off Le 37° parallèle La Gare, fabrique des arts en mouvement Ay-Roop, scène de territoire cirque Soutiens L’Institut Français / La Région Bretagne La Ville de Bruz