
Traces d’elle
« Personne pas même les poètes ne sait tout ce qu’un cœur peut contenir »
« J’ai perdu bien des mots dans ma vie, à force d’abrutissement. Le mot perdu qui me manquait le plus, depuis quinze années, ce mot m’est revenu en rêve dans la nuit : Volupté. »
Zelda Fitzgerald
Zelda, épouse et muse de l’écrivain F.S Fitzgerald, est considérée comme l’incarnation parfaite de la jeune femme des années 30. Que dire de celle qui se refuse à être réduite au statut conventionnel d’épouse et mère et dont la vie par réaction, ne sera qu’excès et bouleversements.
A l’origine de ce projet, trois femmes de milieux artistiques proches se sont rencontrées pour interpréter le destin tragique de Zelda. Cette création est une recherche chorégraphique mettant en scène une danseuse et une lectrice autour de ce personnage tourmenté, de son obsession de devenir une artiste à tout prix dans les domaines de la danse, la littérature et la peinture, et de son autodestruction nourrie d’un amour passion.
Choisir la matière papier blanche, matière fragile vierge où tout prend trace et où l’empreinte y est définitive; Matière où les images se construisent, se défont, se fragilisent.
Scénographie, Françoise Morice
Interprète, Claudie Gatineau
Lectrice, Roberte Tual
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